Ses portraits sont des « interrogations de l’être », selon l’historien de l’art belge Michel Draguet.
A la croisée de deux courants, entre littérature, philosophie et composition picturale, adepte des sciences occultes, Fernand Khnopff s’attache au passé pour mieux le dépasser, et tente de tirer la quintessence du réel avec des oeuvres à forte portée huonirique et ésotérique, jouant sur le registre de l’imaginaire. Explorant les méandres du subconscient, le peintre, focalisé sur la vie intérieure, développe une iconographie personnelle fondée sur un savant mélange entre préraphaélisme et symbolisme.
Ainsi, si leur inspiration provient du passé, imprégné d’un esprit médiéval, le symbolisme comme le préraphaélisme, fondent leur art sur une démarche avant-gardiste et contestataire. Ces courants s’inspirent notamment du gothique pour sa pureté spirituelle, mais aussi des styles primitifs flamand et italien de la première renaissance et privilégient les thèmes bibliques, médiévaux, et littéraires. La peinture préraphaélite se caractérise, au-delà de la quête de perfection et des prouesses techniques, par l’intensité du sentiment et le culte de la couleur franche, mais aussi l’effacement de la perspective.
Les sources d’inspiration du peintre sont notamment les préraphaélites Burnes-Jones et Rossetti avec lesquels il noue d’étroites relations au cours de multiples séjours à Londres. Ce tableau, intitulé « I lock my door upon myself », datant de 1891, s’inspire d’ailleurs du poème « Who shall deliver me » de Christina Georgina Rossetti, son titre étant tiré d’un vers de ce texte. Le poème témoigne d’un conflit intérieur dont seul Dieu pourrait nous délivrer, et invite à s’enfermer en soi-même pour échapper aux tentations mondaines et gagner le salut de son âme. Exposé à la galerie Durand-Ruel à Paris dans le premier Salon de la Rose-Croix, il est actuellement conservé à la Neue Pinakothek de Munich. Cette oeuvre, s’éloignant du sens premier du poème, garde cependant le thème de l’intériorité et la présence mystique et cette recherche s’accompagne également d’une revendication du monde intérieur sur le réel tangible dont il convient de se détacher (l’artiste avait d’ailleurs qualifié sa maison de « bastion contre le monde extérieur et vulgaire »). Finalement, à travers cette oeuvre aux dimensions imposantes (72,7 x 141 cm), présentant une scène grandeur nature, l’auteur nous perd dans un univers énigmatique comme pour mieux nous inviter à se replier sur nous, à explorer notre monde intérieur : sa propre réflexion sur sa condition se reflète sur nous, nous enfermant avec lui dans son propre univers. Khnopff produit ici une peinture onirique et centrée sur son propre psychisme qui figure un face à face de l’artiste avec lui-même tel un d’autoportrait « mental », une cartographie de sa propre intériorité.
Comment cette recherche de soi à travers une symbolique onirique invite tant le peintre que le spectateur à continuer cette quête du subconscient aussi difficile qu’idéale ?
A la croisée de deux courants, entre littérature, philosophie et composition picturale, Khnopff s’attache au passé pour mieux le dépasser, et tente de tirer la quintessence du réel avec des oeuvres à forte portée onirique et ésotérique, jouant sur le registre de l’imaginaire. I lock my door upon myself, plongeant le spectateur dans un univers énigmatique, illustre ainsi une quête de soi constante afin de mieux se comprendre et pouvoir, à travers l’art, explorer notre monde intérieur.
La recherche de soi, une quête à travers la projection de soi, sa propre métamorphose
la recherche de soi par la présentation d’un idéal
Tout d’abord, cette recherche de soi se matérialise par la modélisation de l’idéal de l’artiste : l’androgyne, savant entrelacs entre les propres traits de l’artiste et ceux de sa soeur, Marguerite, qui apparait d’ailleurs dans la plupart des tableaux du peintre comme Memories, Le Masque au rideau noir, ou Who shall deliver me (aussi inspiré du poème de Christinia Rossetti) et représente son idéal de beauté. Ainsi, le topos de l’éternel féminin évanescent qui échappe toujours à la contemplation, est particulièrement présent dans l’oeuvre du peintre. A la chevelure rousse, vaporeuse, au regard insistant, représentée dans un halo de lumière, ces représentations de l’«éternel féminin » semblent alors tout droit sortie d’un songe.
Toutefois malgré sa bague, et ses cheveux longs, sa lourde mâchoire et ses lèvres étroitement fermées donne au personnage une ambiguité androgyne qui cristallise l’union des contraires : l’artiste y adjoint ainsi ses traits, poussant ainsi à son paroxysme son désir de fusion. Cette chimère se fait alors l’incarnation d’un « moi-idéal », idée reprise dans le tableau L’art ou Les Caresses. C’est un être parfait, capable de transcender la condition humaine en menant une existence contemplative. Cette recherche de soi par l’artiste s’accompagne alors de sa propre métamorphose, mais reste encore centrée sur son intériorité.
l’ésotérisme et l’hermétisme : une remise en question de cette recherche ?
C’est aussi à travers l’ésotérisme s’enfermant dans l’hermétisme de son art comme le suggère le titre du tableau « je ferme ma porte sur moi même » que cette cette quête de soi passe : le poète Emile Verhaeren décrivait d’ailleurs la vie de Khnopff comme une « éternelle claustration » un replis sur soi déjà mis en scène dans la maison-atelier de l’artiste.
Le topos du labyrinthe se révèle ainsi sous le pinceau du symboliste à travers la déconstruction de l’architecture du tableau : cercles, carrés, rectangles entrelacs, ouvertures et replis, brisures et courbes harmonieuses, il représenterait l’esprit humain dans toute sa complexité, son inextricabilité. Espaces intérieurs et extérieurs sont alors imbriqués en un chaos visuel total. Il conviendrait alors pour se retrouver de sortir des méandres de ce labyrinthe. Mais cette ouverture déboucherait elle sur la vie ou la mort ? Le replis sur soi ou l’ouverture au monde ? Trois sorties semblent alors se profiler pour le spectateur :
Le corridor présent derrière la femme rousse, dont on ne peut voir la sortie : nous sommes condamnés à ne pouvoir observer qu’un pan du mur si nous ne l’empruntons pas. Est ce une invitation malgré les ténèbres, à se perdre au plus profond de notre moi pour mieux se retrouver ?
La fenêtre, qui jouxte le corridor, ouvre sur un fond noir : représente t elle l’enfer du monde déjà condamné, auquel il faut échapper ? Mais le titre du tableau « je referme la porte sur moi-même, » suggère que nulle de ces deux sorties ne peut être empruntée.
Il reste alors le tableau peint en abîme, technique qui témoigne de la profondeur de l’esprit humain. Cette oeuvre rappelle celle du romantique Gaspard Friedrich Monk by the sea exposée en 1809. Cependant, l’auteur s’éloigne ici de cette esthétique de l’expression des sentiments par le prisme des éléments (ici la mer). Il conserve bien la silhouette sombre, mais la place dans un paysage médiéval, accolée à ce qui semble être la muraille d’une forteresse. Est-ce ici une occasion de rappeler encore une fois cette recherche de soi, dont le but est d’accéder à notre for intérieur ? Ainsi, cette ouverture sur l’art qui conserve au delà de la mort et transmute la vie éphémère en une expérience universelle atemporelle et surtout immortelle, conserve l’artiste toujours présent dans la mémoire des individus.
la recherche de soi transposée sur l’autre
Ainsi, cette recherche de soi de l’auteur se transpose également sur le spectateur, sortant du cadre du tableau. C’est tout d’abord le regard de l’androgyne, inquisiteur et frondeur, qui semble pousser l'individu à se connaitre : interrogateurs, ses yeux s’apparentent à ceux de la Pythie en transe rendant ses oracles dans le temple d’Apollon à Delphes : ses paroles sibyllines invitaient alors ses auditeurs à s’interroger, se chercher par eux-mêmes.
D’autre part, le jeu de miroirs renforce encore ce reflet de la réflexion du peintre sur le spectateur. Ils semblent l’enfermer dans le tableau, comme montre la réflexion d’une fenêtre fermée : est ce une façon de lui imposer sa propre voie de connaissance, ou au contraire de le pousser à se chercher soi-même par des chemins de traverse ? Symbole de la conscience de soi, le miroir renvoie au fameux impératif de Socrate « gnoti seauton » ou « connais toi toi-même », et invite encore une fois le spectateur à se connaitre par ses propres moyens.
Enfin, il est possible de distinguer ici un visage scrutant le spectateur : simple jeu de lumière, ou un indice incitant encore à entrer dans le tableau ?
Malgré leurs multiples clés de lecture, les tableaux de Khnopff restent souvent des énigmes, reflétant la profondeur de l’inconscient de leur créateur, mais aussi les méandres de sa réflexion. C’est alors au spectateur d’interpréter, par sa sensibilité, le sens de ces oeuvres, afin d’en tirer ce qui le fera avancer sur la recherche de soi.
Le doute, le rêve, l’ésotérique, un remise en question de cette recherche impossible
le sommeil, le rêve, l’onirique
Ce doute de soi, cette recherche toujours plus profonde mais infinie, se matérialise alors par le vocabulaire du sommeil, du rêve, la dimension onirique de ce tableau. Ainsi, sur l’étagère se dresse un buste d’Hypnos. C’est alors la première occurrence de ce modèle qui deviendra rapidement un poncif dans l’oeuvre de Khnopff et se retrouve notamment dans l’oeuvre Blanc noir et or. Dieu du Sommeil, il emprunte ici les traits d’un visage grec ailé sculpté au Ive siècle avant notre ère et conservé au British Museum. Fils de Nyx, la Nuit, frère jumeau de Thanatos, la mort, et père de Morphée, dieu des Rêves, le buste est néanmoins peint en bleu, symbole d’éternité et immortalité chez les égyptiens. Est-ce parce que l’âme céleste (d’ou l’aile) n’atteindra sa quête de soi que dans le royaume éternel de l’immortel ? Ou est-ce parce que le bleu est aussi associé au rêve et vient souligner encore une fois le caractère onirique de ce tableau ?
Un unviers mystique caractéristique de cette recherche de soi
D’autre part, cet univers du doute, de demi-vérité, cette quête douloureuse et difficile pour se comprendre se manifeste aussi à travers le caractère mystique de ce tableau. Tout d’abord, la composition en triptyque n’est pas sans rappeler les retables médiévaux religieux : cette inspiration des Anciens permet alors de recentrer cette introspection dans une temporalité plus importante. De plus, la jeune femme semble accoudée à un meuble s’apparentant à un autel, hypothèse soulignée par la présence de la couleur dorée, traditionnellement associée aux icônes byzantines. D’autre part, il est intéressant de souligner que le poème de la femme de Rossetti précité que ce tableau illustre, traite justement de la bienveillance de dieu envers les hommes, son aide dans les moments difficiles. Un retour à la religion serait-il une clé de la recherche de soi ? Notons d’ailleurs que Khnopff, mystique, vouait lui-même un culte à Hypnos, auquel il avait adressé un autel dans son atelier.
D’autre part, cet univers mystique est encore renforcé par la présence des lys au premier plan du tableau. En effet, ceux-ci, symboles de la féminité, de l’innocence et de la pureté, sont généralement associés à la Vierge Marie, ce qui témoigne donc de ce rapport très étroit qu’entretient le peintre avec la religion.
la superstition
D’autre part le champ de la superstition semble également parcourir le tableau, offrant à l’individu l’occasion de se départir de ses préjugés pour mieux se comprendre et se connaitre. Notez la chevelure rousse du personnage. Volonté de briser les critères étouffants de l’époque ou simple choix esthétique ? Toujours est-il que cette couleur, traditionnellement associée aux sorcières depuis le Moyen Age, montre encore son caractère extra-ordinaire, mystérieux. Cependant, Khnopff semble ici s’inspirer du peintre Henner, qui fait de la rousseur l’égérie de son art, dans ses tableau La Liseuse ou La petite bergère.
D’autre part, le peintre joue aussi sur la fascination provoquée par le regard amorphe du personnage, et renvoie notamment au thème de Méduse : pétrifiant tous ceux qui la regardent dans les yeux, elle-même semble pourtant être de glace face au monde qui l’entoure : ces yeux blafards, symbole de la mort intérieure, la perte d’émotions, l’incapacité à ressentir, exprimer le moindre sentiment, c'est un memento mori poussant l’homme à se rechercher au risque de se transformer voire de disparaitre, figé par l’effroi de la mort.
Khnopff déploie ici sa propre mythologie dans l’univers restreint de son intimité afin de mieux se retrouver par une série de symboles à déchiffrer. Cet univers du doute dans cette quête de soi était alors l’occasion pour le peintre de montrer non seulement la difficulté de cette recherche, mais aussi la métamorphose de chaque être, qu’il est impossible de saisir pleinement car déjà en proie au changement.
La mort, dernier coup d’arrêt à cette quête, menant à une peur de ne pas se connaitre avant l’heure
le temps qui fuit
C’est donc à travers l’emprise de la mort et par la contrainte de celle-ci que cette recherche de soi s’effectue, à travers une multiplicité de symboles qui remettent en question le caractère éternel et immortel de l’âme pour présenter un individu aux traits changeants, mouvants.
Le thème de la mélancolie notamment à travers l’omniprésence de la couleur brune, traditionnellement associée à la nostalgie, revient alors souvent dans ce tableau, caractéristique de cette recherche de soi qui s’agrippe au passé de peur de disparaître emporté par le temps.
En bas à droite du tableau, remarquez sous le visage la bulle, à peine visible, qui se détache du fond grisâtre. Cet élément pourrait alors évoquer la fugacité de la vie, son caractère éphémère, preuve de la fragilité de notre être, qui se métamorphose constamment et risque à chaque instant de disparaitre comme en témoigne son expansion symbolisée par un deuxième arc de cercle qui semble s’étendre dans l’espace.
L’univers dépeint paraît également flou, estompé, sous le pinceau de l’artiste, et semble alors effacé par le temps qui fuit et altère chaque personne. Khnopff rejoint ici l’univers brouillé, vaporeux du peintre danois Hammershoi, toujours à la recherche de la présence du vide, sa consistance, afin de se chercher lui-même. L’art semble pouvoir conserver l’artiste au-delà de la mort, mais ici, l’oeuvre étant directement assimilée à l’auteur, projection de sa propre quête, elle-même semble alors plier sous le poids de la mort, ou selon les termes du poème « ce poids si lourd à porter / l’inaliénable poids du souci ». En effet, à travers cette matérialisation de la mort, c’est la peur de ne pouvoir se comprendre, se connaitre que trop tard, qui est dépeinte, trop tôt arraché à la vie par les griffes de l’éphémère.
Les couleurs elles-mêmes semblent également refléter cette notion du tempus fugit et pressent les individus à effectuer cette recherche d’eux-mêmes sous peine de se voir métamorphosés par le temps qui passe, perdant toute consistance : le noir tout d’abord, présent au premier plan du tableau, s’étalant sur un tiers de sa surface, présage alors cette lutte contre la mort pour atteindre la connaissance de soi-même. D’autre part, les nombreuses occurrences de la couleur rouge, associée au sang, renvoie encore à ce topos mortuaire.
C’est aussi le langage des fleurs qui renvoie à cette esthétique de la mort et semble illustrer cette quête d’éternité. Tandis que la fleur de pavot symbolise, par son caractère éphémère, la mort, la disposition des lys orange pâle au premier plan demandent également une explication. Ils semblent en effet esquisser le cycle de vie des êtres : tandis que le premier apparait à peine fleuri, mais contient trois fleurs, le deuxième, pleinement ouvert, ne compte déjà plus que deux bulbes, tandis que le dernier exilé à droite du tableau, apparait flétri et seule une unique fleur subsiste bien que déjà fanée. Une façon pessimiste de montrer que seule la mort nous délivrera du doute de notre identité ? Leur branches, tranchantes, cassantes, coupantes, suggèrent encore l’emprise des griffes aiguisées de la mort sur l’être. L’emplacement du personnage, paraissant se diriger vers le lys du milieu, témoigne alors de sa jeunesse, mais ne présagerait-il pas un carpe diem, afin de cueillir le jour avant que les fleurs ne se fanent ? Elle n’est pas encore attaquée par le temps qui efface toutes choses, et se rapproche de son âge d’or.
La vanité
D’ailleurs cet or, ces richesses ne sont pas non plus étrangers au tableau : l’individu porte en effet une bague à la main gauche dont l’éclat lumineux suggère son caractère précieux. D’autre part, suspendue par une mince chaine en argent, une couronne ciselée cernée de palmettes se détache du tableau. Cette apparition, représentant le pouvoir et la richesse, pourrait alors symboliser la vanité, qui elle aussi abime chaque individu par le désir de plus. Ainsi, placée stratégiquement entre l’individu et la deuxième fleur, elle pourrait annoncer sa future déchéance, ou l’avertir de la vanité de sa beauté éphémère que le temps volera bien tôt. Elle présage ainsi une future métamorphose de l’individu, et plus drastiquement sa course effrénée, inéluctable, inexorable, vers la mort.
CONCLusion
Ainsi, Fernand Khnopff, à travers une esthétique préraphaélite fondée sur le culte du symbole, tente de s’appuyer sur toute une mythologie traditionnelle afin de proposer une peinture avant-gardiste centrée sur son intimité profonde. Il est alors important de noter que la devise de ce peintre était « on n’a que soi », ce qui montre bien la puissance de cette introspection, malgré une omniprésence de la mort qui semble guetter l’artiste, mémento mori visant à amplifier et densifier cette quête de soi. Une double métamorphose semble alors présente dans le tableau, le changement engendré par le temps, épée de Damoclès qui précipite la déchéance de l’homme, et la transmutation désirée par l’artiste, sa fusion en un idéal androgyne.
Ici, point de déferlante d’émotions, de personnages en proie à des tourments invisibles, seulement une quête constante tant apaisante qu’apaisée de soi, afin de mieux se comprendre pour pouvoir, à travers l’art, se construire. Ce tableau, par son attachement au rêve, a l’inconscient, à cet univers clair obscur du doute, semble alors préfigurer la peinture surréaliste qui explore à son tour par des voies détournées cette recherche de soi à travers la deconstruction de leur identité, et la création d’un nouveau langage à la puissance évocatrice de suggestion.
Il est ainsi possible de rapprocher cette œuvre du tableau de Magritte Le mois des vendanges : tandis que l’œuvre de Khnopff présente un seul personnage à l’intérieur d’une pièce éclairée, devant une fenêtre sombre, « le mois des vendanges » au contraire montre une multitude de personnages d’apparence équivalente, à l’extérieur d’une fenêtre, devant une pièce sombre. Ainsi, le cadrage semble le même pour les deux tableaux, mais le point de vue entièrement différent : l’un prône le replis sur soi, l’autre la confrontation avec le monde extérieur. Finalement, un retrait en soi-même, une introspection ne permettraient-ils pas un recul essentiel pour pouvoir mieux appréhender et comprendre le monde ?
Victoire Guedj
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