Tout comme la disparition des peintres anciens est conjurée par l’évocation de leur relève moderne, la mort de Casagemas est également conjurée par l’évocation d’une vie après la mort qui se caractérise ici par le plaisir charnel (les prostituées) et les joies de l’amour (le couple naïf d’enfants, et celui plus mature d’adultes).
Cette oeuvre est touchante pour sa beauté classique d’une part, et aussi pour son invitation à une réflexion à la fois morale, philosophique et chrétienne sur les luttes entre le bien et le mal, les passions contre la raison.